LE SCORPION Symbolisme

                    Du 23 Octobre au 21 Novembre

Huitième signe du zodiaque: 210 à 240 degrés

Élément= Eau.. Signe= Fixe..Maîtres= Mars et Pluton

Saison= Automne..Correspond à la période des semailles...Correspondances Anatomiques= Le sexe, les Organes reproducteurs.

Pour récolter, il faut semer, on le sait bien. Or, semer implique un sacrifice: il faut offrir le meilleur grain à la terre pour qu'à l'été prochain, au règne du signe du Lion, on obtienne la meilleure récolte. Ce sacrifice est une composante essentielle du signe du Scorpion qui symbolise la mort porteuse d'une nouvelle vie, sans laquelle aucune régénération, mutation, création ou renaissance ne seraient possibles.

Il symbolise dans la nature le glas de la végétation, la chute et la décomposition des feuilles, expression de la destruction des valeurs objectives et des formes extérieures, à la faveur d'un processus de fermentation, de putréfaction, de désagrégation. Ce signe d'eau-Fixe, est celui de l'eau immobile, fétide des marais, comme celui de l'eau de vie ou de la lave volcanique. A l'opposé du Taureau qui correspond aux valeurs captatives et acquisitives de la bouche, il est celui de l'anus qui correspond psychanalytique ment aux valeurs d'excrément; déjection, expulsion, liquidation, restitution; il transforme, détruit, corrompt, recompose...Mais, s'il correspond à l'anus avec sa charge de pulsions agressives, il correspond aussi au sexe avec sa puissance créatrice, fécondante. Ce signe est sous la tutelle de Mars et de Pluton, le "prince des ténèbres", symbole des profondeurs, et des ténèbres de notre nuit originelle, surtout de nos régions infernales. 

Son tempérament et son comportement :

Le natif du signe du Scorpion manque parfois de souplesse ce qui en fait un être difficile à diriger. Il aime prendre des initiatives et se fixer des objectifs.

Le Scorpion est d'un naturel ardent et méfiant. Sous une apparence froide et dénuée de sentiments, le natif de ce signe s'avère être d'une grande sensibilité. Le scorpion est entier, il aime avec sincérité. Cependant celui-ci n'hésite pas à détruire pour mieux reconstruire.

Il rassemble les pulsions de vie et de mort dans une projection sourde, intériorisée, intense vers le futur. Mais il s'agit là d'un futur neuf. D'où le goût du risque calculé des natifs de ce signe, leur caractère anticonformiste, provocateur, audacieux, leur esprit de révolte, leur intérêt marqué pour l'insolite, l'étrange, l'inédit et l'interdit, leur énergie magnétique parfois destructrice, autodestructrice ou profondément régénératrice.

Le Scorpion va jusqu'au bout. Il n'hésite pas à plonger dans des zones d'où parfois l'on ne revient pas, à se perdre ou à se sacrifier lui-même. Il veut toucher le fond pour fouiller, explorer et rebondir, quitte à y laisser sa peau.

Psychologie: Cette nature au tempérament bilieux est travaillée par un feu intérieur, animée au niveau des entrailles par l'exaspération de pulsions violentes. Ce "diable au corps" exprime une angoisse de vivre, une soif de plus-être plus que de bien-être, qui  cherche ses affinités dans les orages et convulsions de la vie. Deux grands instincts s'affrontent, l'agressivité et l'érotisme; danse endiablée du sublime et de l'abject, du ciel et de l'enfer, du réalisme brutal et de l'idéalisme mystique, de l'attachement et du détachement, de l'amour et de la mort. L'instinct sexuel se prolonge sous l'aspect créateur; don de produire, de féconder, de réaliser dans une coulée irrésistible; la puissance de l'être est ou vient du sexe, et c'est par cette puissance sexuelle, naturelle, déplacée ou sublimée, par l'intégration de l'érotisme, brut ou spiritualisé, qu'il trouve sa raison d'être. Dans la dissonance, l'être est inquiet, tourmenté; son alchimie intérieure distille les poisons des états morbides; sentiments de l'absurde, du néant, idées de mort, dégoût de l'être, angoisse, sadomasochisme, culpabilité, autopunition, phobie, névrose obsessionnelle.

Dialectique: Chez le Scorpion, l'impulsion l'emporte habituellement sur l'inhibition, mais, par suite d'une dominante planétaire particulière ( Saturnienne, quelquefois Uranienne), ce rapport s'inverse, comme le complexe anal lui-même, inversion qui fait du type Scorpion un type Vierge. Plus souvent, il existe une alternance ou une coexistence de l'impulsion et de l'inhibition correspondant à un type ambivalent.

a) Complexe anal relâché: Nature individualiste, rebelle, indisciplinée, révoltée, rétive à toute contrainte, réfractaire aux usages sociaux, se laissant aller à ses instincts, capable de dissipation, d'intempérance, de désordre, d'irritabilité, de haine, de vengeance, de destruction, de sadisme ou de perversité. "Un caractère", une force de volonté, passionnée, obstinée, autoritaire, dure; puissance de création.

b) Complexe anal replié: Nature retenue, disciplinée, sobre, ordonnée, ponctuelle, toute de conscience, de moralité, de respectabilité, attachée à la règle, aux principes, parfois jusqu'à la maniaquerie ou jusqu'au formalisme; plus critique que créateur, laborieux, " constipé", plus enclin à la névrose qu'à la perversité.

c) L'ambivalent: tient de ces deux natures opposées, ce qui peut se traduire par des formules différentes pour chaque cas ( voir l'ambivalent Vierge): propreté physique, et malpropreté morale ou l'inverse, vie bourgeoise et opinions révolutionnaires, maniéré et débraillé, soumis et rouspéteur, ordonné et désordonné, prude et hypocrite, critique et créateur, idéaliste et reptilien, névrosé et pervers.

Destinée: Se plaît ( quand il n'est pas un type inhibé) là ù il y a un danger, un scandale, un cauchemar, une destruction. Sa vie est une lutte perpétuelle qui lui plaît, une guerre ou un drame noué et renoué sitôt dénoué. Il peut avoir une ambition illimitée, un besoin de puissance qui tend à l'absolu et s'érige souvent en machine de guerre. Son expansion est un tourbillon qui engendre un certain désordre sur son passage. La révolte, la mort, le mystère le sexe, l'argent ou le sadisme, voilà l'un des thèmes ou l'ensemble des thèmes qui façonnent sa vie.

                          OOO/OOO

Louis XI: est assez représentatif du Scorpion qui est a son Ascendant. C'est parce que ce type zodiacal ne craint pas de se rendre antipathique que les ennemis de Louis XI ont réussi à forger la légende d'un noir Scorpion fourbe, cruel, sadique ( les cages de fer). Louis XI fut tout simplement un roi de caractère qui, après avoir pris le parti des féodaux révoltés, montra la même affirmation à les détruire ( pas de pardon pour les traîtres!) et c'est grâce à ce combat de justicier implacable qu'il donna à la France un État fort.

           

Biographie de Roi de France LOUIS XI

Louis XI de France, dit le Prudent, né le 3 juillet 1423 à Bourges, mort le 30 août 1483 au Château de " Plessis lez Tours "(commune de La Riche, Indre-et-Loire), fut roi de France de 1461 à 1483, sixième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne. Ce monarque a repoussé à tel point les limites du cynisme en politique qu'il fut aussi surnommé l'universelle araignée.
Fils de Charles VII et de Marie d'Anjou. Durant son enfance, il fut élevé par Catherine de l'Isle-Bouchard.
Le 24 juin 1436, il épousa Marguerite d'Écosse, fille de Jacques Ier d'Écosse. Il avait 13 ans, elle 11. Il devait la rendre tellement malheureuse que, mourant à 21 ans, la dauphine soupira ces ultimes paroles: "Fi de la vie! Qu'on ne m'en parle plus...".

Dès l'époque de son mariage, il commença à jouer un rôle politique. Il entra à Lyon et Vienne pour recevoir les serments de fidélité de leurs habitants. En février-mai 1437, il visita le Languedoc et mena seul la reconquête des places-fortes anglaises dans le Velay.
Accompagné de son père, il fit une entrée royale dans Paris, récemment conquise par le connétable de Richemont.
En mai 1439, son père le nomma lieutenant général en Languedoc. Il put choisir lui-même ses conseillers et capitaines. En décembre de la même année, il fut transféré en Poitou, cette fois sans vrai pouvoir de décision. En février 1440, après une entrevue avec Jean II d'Alençon, il rejoignit la Praguerie, révolte de grands seigneurs mécontents, comprenant également Dunois, le maréchal de La Fayette ou encore Georges de la Trémoille. Cette rébellion du dauphin s'expliquait par l'absence de responsabilité où le maintenait son père — celui-ci avait constaté les effets désastreux des apanages sur l'unité du domaine royal. Sa fronde fut vite matée. Louis dut offrir sa soumission à Cusset, sous réserve néanmoins d'obtenir le gouvernement du Dauphiné, et d'autres garanties. Charles VII lui accorda le gouvernement, mais refusa le reste.

En 1441, il reprit la bataille contre les partis anglais et pro-bourguignons. Il mena l'armée royale lors de la bataille qui se déroula du 5 juin au 19 septembre devant Pontoise. En 1443, il fit campagne contre Jean IV d'Armagnac, grand vassal insoumis. L'année suivante, il fut chargé de mener hors du royaume les bandes de « routiers », c'est-à-dire les compagnies d'armes laissées sans soldes, qui vivaient de rapines.

Il les conduisit en Suisse. Le 26 août 1444, il remporta la victoire de Pratteln, puis se dirigea contre Bâle. Il s'y tenait un concile où l'antipape Félix V avait été élu. Louis fut nommé gonfalonier, c'est-à-dire protecteur de l'Église, par le pape Eugène IV. Louis négocia le traité d'Ensisheim, conduisant à la paix, le 26 septembre 1444. En récompense, il fut nommé protecteur du Comtat Venaissin le 26 mai 1445.

Le 2 février 1451, Louis, impatient d'avoir un héritier, épousa Charlotte de Savoie, fille du duc Louis Ier de Savoie, âgée de seulement 8 ans. La princesse fut somptueusement dotée de 200 000 écus, dont 12 000 comptant. Néanmoins, Louis rencontra par la suite des difficultés pour entrer en possession de toute la dot. Parallèlement au mariage, Louis et le duc de Savoie avaient signé une alliance exclusive. Il profita également des bonnes grâces du pape pour s'immiscer dans les élections épiscopales. Ses relations avec son père étaient tissées de double jeu et d'intrigues. Furieux,son père  Charles VII leva une armée pour marcher contre le Dauphiné et la Savoie. Louis parvint cependant à négocier une trêve. Ceci ne l'empêcha pas de mener une campagne de libelles contre son père, l'accusant de mœurs dissolues. Par prudence, il envoya plusieurs ambassades auprès du roi pour se justifier. Charles VII ne s'en laissa pas conter, et envoya Antoine de Chabannes à la tête d'une armée pour lui arracher le Dauphiné. Le 30 août 1456, Louis s'enfuit en Franche-Comté, puis à Louvain, en territoire bourguignon. Il y fut bien reçu, et en octobre, Philippe le Bon lui rendit hommage.
Le 22 juillet 1461, Charles VII mourut à Mehun-sur-Yèvre. Louis affecta l'indifférence, et se fit sacrer à Reims trois semaines après la mort du feu roi, avant d'être entré dans Paris. L'entrée eut lieu le 30 août 1461. Philippe le Bon fut remarqué avec son escorte comptant pour la moitié du cortège, et comprenant une troupe en armes. Le nouveau roi ne demeura pas longtemps à Paris. Dès le 25 septembre, il s'installa à Tours, ville gagnée à sa cause.

Sa première action de monarque fut de profiter de la crise de succession en Aragon. En effet, Alphonse le Magnanime était mort en 1458. Jean II, frère du défunt, le disputait à Charles de Viane, son fils. Celui-ci fut retrouvé mort en septembre 1461, ce qui déclencha une guerre civile entre Jean II et les villes, en particulier Barcelone. Louis XI tenta de s'allier aux États de Catalogne. Devant leur refus poli, il se tourna vers Jean II, lequel lui céda les revenus des comtés de Catalogne et de Cerdagne en échange de son aide. Louis XI en prit tout bonnement possession. Il intervint également dans la querelle dynastique savoyarde.

En 1463, Louis XI avait décidé de racheter les villes de la Somme qui avaient été cédées au duché de Bourgogne. Cette cession, décidée au traité d'Arras de 1435 devait compenser l'assassinat de Jean sans Peur à Montereau, en 1419. La nouvelle du rachat avait suscité une vive hostilité à la cour de Bourgogne. François II de Bretagne, qui renâclait au joug royal, s'allia aux Bourguignons. Se joignirent à eux Jean II de Bourbon et Jean V d'Armagnac. Le mécontentement ne s'arrêtait pas aux grands vassaux. La pression fiscale avait beaucoup augmenté suite au rachat des villes de la Somme, pour 400 000 écus.

 Louis XI avait exigé des prêts du clergé, forcé les établissements religieux à lui fournir un inventaire de leurs biens, privé l'Université et le corps des archers et arbalétriers de Paris de leurs privilèges. Il avait supprimé la Pragmatique Sanction. Contre la ligue du Bien Public, Louis XI se mit personnellement à la tête d'une grande offensive. Après la chute de Moulins, les Bourbons se soumirent. Louis XI fit volte-face vers Paris, menacée par les Bretons et les Bourguignons. Il livra une grande bataille à Montlhéry, le 16 juillet 1465, pleine de confusion et de sang et sans réel vainqueur, mais le siège de Paris fut brisé. Louis XI parvint cependant à négocier une paix où il ne concédait rien pour réformer l'État. Il lâcha cependant le gouvernement de Normandie à son frère.

Celui-ci ne parvint pas à prendre en main son gouvernement, et dut s'exiler. Le 10 septembre 1468, par le traité d'Ancenis, Charles et François II firent leur paix, et rompirent avec les Bourguignons.

Le Téméraire lui proposa de négocier à son tour, et invita le roi dans son château de Péronne. Louis XI s'y rendit en personne. Au cours des pourparlers, Liège se rebella contre la tutelle bourguignonne. Il apparut rapidement que des commissaires royaux figuraient parmi les révoltés. Furieux, le Téméraire se retourna contre Louis XI.

 Personnellement menacé, le roi dut signer un traité désavantageux, accompagner le Bourguignon dans sa campagne contre Liège et regarder brûler, le 30 octobre 1468, la ville rebelle. Il dut également promettre de donner la Champagne en apanage à son frère. Sitôt parti, Louis XI refusa de s'exécuter et n'accorda à Charles que la Guyenne, pays pacifié depuis peu et difficile à tenir. Il fit emprisonner son conseiller, le cardinal La Balue, en 1469 et dénonça le traité en 1470.

C'est la même année que naît son quatrième fils Charles futur Charles VIII et enfin viendra un sixième fils prénommé aussi François qui mourrut l'année d'après.

Il s'allia avec le roi d'Angleterre, Édouard IV et entreprit de réduire la puissances des grands vassaux. En 1472, le Téméraire envahit de nouveau la Picardie. Il fut arrêté à Beauvais par Jeanne Hachette.

En 1477, quand le Bourguignon mourut, Louis XI tenta de s'emparer de ses États, mais se heurta à Maximilien d'Autriche, qui avait épousé la fille du défunt, Marie de Bourgogne. En 1482, il parvint cependant à récupérer la Picardie et la Bourgogne, par le traité d'Arras. Par le jeu d'héritages, dont celui de René Ier de Naples, il entra en possession de l'Anjou, du Maine et de la Provence.

Louis récupéra également la vicomté de Thouars qu'il avait repris à Nicolas d'Anjou en 1472 après qu'il ai rallié le Bourguignon. Il attribua Talmont et Berrie à Philippe de Commynes et pour la Vicomté de Thouars, il finit par engager son attribution à Louis II de la Trémoille mais le Roi est mort avant la restitution effective de cette Vicomté.

Sa vie durant, Louis XI est un perpétuel malade : « brûlures d'estomac, crises de foie, goutte, congestion hémorroïdaire qui l'empêche de marcher, eczéma purulent », selon Yvan Gobry qui — pour son physique — cite Basin : « Avec ses cuisses et ses jambes maigrichonnes, il n'avait, dès le premier abord, rien de beau ni d'agréable. Pire encore : si on le rencontrait en ignorant son identité, on pouvait le prendre plus pour un bouffon ou pour un ivrogne, de toute façon pour un individu de vile condition, que pour un roi ou un homme de qualité ». Ce jugement mérite d'être toutefois pondéré par l'hostilité que l'ancien évêque de Lisieux portait au roi à la suite de son bannissement du royaume en 1465. Basin entreprit de régler ses comptes en 1473 dans une biographie censée révéler « ses ruses, ses malices, ses perfidies, ses sottises, ses méfaits et ses cruautés » sous couvert d'objectivité.

Louis XI se fait inhumer dans la basilique Notre-Dame de Cléry, qu'il avait fait édifier vers 1467.

                            OOO/OOO

Louis XIV et Napoléon: On notera la présence de l'ascendant et de Jupiter en Scorpion chez Louis XIV et Napoléon: même puissance de caractère, même force de volonté, même poussée créatrice irrésistibles.

                            OOO/OOO

Louis XIV:

         

 Biographie de Roi de France LOUIS XIV

Louis XIV, nommé à sa naissance Louis-Dieudonné et surnommé par la suite le Roi-Soleil ou encore Louis le Grand (Saint-Germain-en-Laye, 5 septembre 1638 – Versailles, 1er septembre 1715) est, du 14 mai 1643 jusqu'à sa mort, roi de France et de Navarre, le troisième de la maison de Bourbon de la dynastie capétienne. Louis XIV, qui a régné
pendant 72 ans, est le chef d'État qui a gouverné la France le plus longtemps, et son souverain qui est parvenu à l'âge le plus avancé.
Il est le monarque qui a régné le plus longtemps en Europe.

Louis XIV accède au trône quelques mois après son cinquième
anniversaire, mais après une minorité très marquée par la révolte de la Fronde (1648-1653), il n’assume personnellement le contrôle du gouvernement qu’à partir de la mort de son Premier ministre, le Cardinal Mazarin, en 1661. Il ne reprit jamais de Premier Ministre, et accentua encore son rôle direct dans l'État après la mort de ses puissants ministres Colbert (1683) et Louvois (1691). Son règne
marqua l'apogée de la construction séculaire d'un absolutisme royal de droit divin. Louis XIV vit son autorité absolue bénéficier de la fin historique des grandes révoltes nobiliaires, parlementaires, protestantes et paysannes, qui marquaient la vie du royaume depuis plus d'un siècle au moins.

Louis XIV a accru le territoire de la France et sa puissance en Europe.
 Il mène la diplomatie et la guerre à son gré en combattant durant plusieurs séries de guerres européennes. Il fait fortifier les villes conquises par Vauban et entoure ainsi les nouvelles frontières de leur « ceinture de fer », dans le cadre d'une politique territoriale de « pré carré » qui redessine et rationalise les limites du pays. Son
gouvernement personnel coincide également avec un effort de
 développement économique, commercial et colonial, mené notamment par son ministre Colbert, et qui est le volet économique de la recherche de la prédominance française. Sous son règne, la France acquiert une prééminence européenne non seulement politique et militaire mais aussi culturelle grâce à la présence de figures intellectuelles protégées par le mécénat royal, tels que Molière, Racine, Boileau, Lully, Le Brun et Le Nôtre. D'autres plus
indépendants, tels le poète La Fontaine, le philosophe Blaise Pascal, l'épistoliaire Mme de Sévigné, le moraliste La Bruyère ou le mémorialiste Saint-Simon font également du règne l'apogée historique du classicisme français. Ces performances culturelles contribuent au prestige de la France, de son peuple, de son langage parlé dans toutes les élites et les cours d'Europe, et bien sûr de son roi. Il est dès son vivant parlé du « siècle de Louis XIV », sur le modèle des siècles de Périclès et d'Auguste, ou encore du « Grand Siècle ».
L'une des grandes œuvres du roi a aussi été la mise en place d'un État centralisé et absolutiste. Il le dirige après 1682 depuis le vaste château de Versailles, dont il a ordonné la construction. Ce dernier, modèle architectural de nombreux palais européens par la suite, est le cadre d'une étiquette très élaborée à laquelle il soumet la noblesse de cour, qu'il tient étroitement en main auprès de lui. Louis XIV  réduisit aussi le rôle des Parlements, réprima les ultimes révoltes
antifiscales paysannes, entretint un très long bras de fer avec les jansénistes et prit la décision controversée de la révocation de l'Édit de Nantes en 1685. La fin de son long règne fut ternie par une série de revers militaires, par les famines très meurtrières de 1693 et de 1709, par la révolte engendrant la guerre des Camisards, et par de nombreux décès dans la famille royale. Mais la régence de son
successeur Louis XV qui a alors cinq ans, se déroule sans heurts, ce qui témoigne de la stabilité du royaume établie par le monarque.

Habité de l'idée de sa gloire et de son droit divin, soucieux
d'accomplir en permanence son "métier de roi", Louis XIV est devenu l'archétype du monarque absolu.

                          OOO/OOO

 Napoleon Bonaparte:

" Je suis né d'une famille pauvre et j'occupe le premier trône du monde. j'ai fait la loi à l'Europe. J'ai distribué des couronnes. J'ai donné des millions...."

                

Ce personnage hors du commun, étincelant, fulgurant, éblouissant, pouvait avoir une haute idée de son  génie et croire en son étoile. Cette étoile, ultime configuration de volonté, de puissance, d'ambition,, est un triple aspect angulaire " Jupitert-Soleil-Uranus ", servi par un Mars exceptionnel, posé sur la pointe d'un triangle équilatéral " Uranus-Nesptune-Pluton ", ainsi que d'un triangle Vénus-Neptune-Jupiter, avec en plus une Lune en Capricorne: une apothéose astrale!.

Sa troïka évolue par succession. Il y a, loin du fier Bonaparte "Soleil-Lion" cambré, frayant drapeau en mains le chemin de la victoire au pont d'Arcole, archétype de l'apollinien héroïque, au Jupitérien de la fin du règne, empâté, boursouflé, au teint cireux, signant l'abdication de Fontainebleau. L'Aigle abattu sur son lointain rocher   (Saturne en IX ), l'uranien prend la relève, l'évangile du captif de Sainte-Hélène le transfigurant pour la légende des chaumières en soldat de la liberté, annonciateur de l'émancipation des nations. Bientôt, les peuples se débarrasseront de leurs souverains absolutistes.

Finalement, les dissonances entre ses trois astres dominants aux angles du ciel symbolisent on ne peut lieux l'empereur écartelé par la démesure de son  ambition, tenant à bout de bras son énorme empire, mais s'usant vite et assistant à l'éffondrement de son oeuvre dans l'épuisement de ses forces: << Les grands hommes sont des météores destinés à brûler la terre >>...

     Biographie

Napoléon Bonaparte, Général, Premier consul, puis Empereur des Français. (né Napoleone Buonaparte le 15 août 1769 à Ajaccio, en Corse ; mort le 5 mai 1821 à 5 h 49 min. sur l'île Sainte-Hélène, d'un cancer de l'estomac),

Objet dès son vivant d'une légende noire comme d'une légende dorée, il a acquis une notoriété aujourd'hui universelle pour son génie militaire et politique, mais aussi pour son régime autoritaire, et pour ses incessantes campagnes souvent coûteuses, soldées par de graves défaites finales en Russie et à Waterloo et par sa mort en
exil à Sainte-Hélène sous la garde des Anglais.
Général de la Révolution française à 26 ans, il accumule les victoires spectaculaires en Italie et pendant la campagne d'Égypte, puis prend le pouvoir par le coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).

Il dirige la France à partir de la fin de l’année 1799 ; il est
d'abord Premier consul du 10 novembre 1799 au 18 mai 1804 puis Empereur des Français, sous le nom de Napoléon Ier, du 18 mai 1804 au 11 avril 1814, puis du 20 mars au 22 juin 1815. Il réorganise et réforme durablement l'État et la société. Il porte le territoire français à son extension maximale avec près de 130 départements, transformant Rome, Hambourg ou Amsterdam en chefs-lieux de départements français. Il est aussi président de la République italienne de 1802 à 1805, puis roi d’Italie du 17 mars 1805 au 11 avril 1814, mais encore médiateur de la Confédération suisse de 1803 à 1813 et protecteur de la Confédération du Rhin de 1806 à 1813. Il conquiert et gouverne la majeure partie de l’Europe continentale et place les membres de sa famille sur les trônes de plusieurs royaumes européens : Joseph sur celui de Naples puis d'Espagne, Jérôme sur celui de Westphalie, Louis sur celui de Hollande et son beau-frère Joachim Murat à Naples. Il crée aussi un grand-duché de Varsovie, sans oser restaurer formellement l'indépendance polonaise, et soumet à son
influence des puissances vaincues telles que la Prusse et l'Autriche.

Napoléon tenta de mettre un terme à son profit à la série de guerres que menaient les monarchies européennes contre la France depuis 1792.
 Il conduit les hommes de la Grande Armée, dont ses fidèles
« grognards », du Nil et de l'Andalousie jusqu'à la ville de Moscou. Comme le note l'historien britannique Eric Hobsbawm, aucune armée n'était allée aussi loin depuis les Vikings ou les Mongols. Malgré de nombreuses victoires initiales face aux diverses coalitions montées et financées par la Grande-Bretagne (devenue le Royaume-Uni en 1801),
l’épopée impériale prend fin en 1815 avec la défaite de Waterloo.
Peu d'hommes ont suscité autant de passions contradictoires que Napoléon Bonaparte. Selon les mots de l’historien Steven Englund : « le ton (…) qui convient le mieux pour parler de Napoléon serait (…) une admiration frisant l’étonnement et une désapprobation constante frisant la tristesse. »

Toute une tradition romantique fait précocement de Napoléon l'archétype du grand homme appelé à bouleverser le monde. Élie Faure, dans son ouvrage Napoléon qui a inspiré Abel Gance, le compare à un prophète des temps modernes. D'autres auteurs tels Victor Hugo font du vaincu de Sainte-Hélène le Prométhée moderne. L'ombre de
 “Napoléon le Grand” plane sur de nombreux ouvrages de Balzac, Stendhal, Musset, mais aussi de Dostoïevski, de Tolstoï et de bien d'autresencore.

Hudson Lowe, geôlier de Napoléon à Sainte-Hélène, devant son lit de mort, a déclaré :

« Messieurs, c’était le plus grand ennemi de l’Angleterre, c’était aussi le mien. Mais je lui pardonne tout. À la mort d’un si grand homme, on ne doit éprouver que tristesse et profond regret. »

                         OOO/OOO

Marie-Antoinette: Née le jour du terrible tremblement de terre qui détruit Lisbonne, Marie-Antoinette est imprégnée d'un tellurisme dévastateur avec le triangle dissonant de sa Lune maîtresse d'AS et de l'axe Mars-Saturne en VIII, sur fond Scorpion, et c'est comme une menace de descente de la foudre sur sa tête qu'apparaît son Uranus au MC. Si son règne tombe sur la Révolution française, ce n'est donc pas un hasard.

C'est une femme de la maison V et d'un complexe Cancer/Lune-Balance/Soleil-Vénus-Scorpion: enfantine, égocentrique, capricieuse, étourdie, soumise à ses humeurs, livrée à son bon plaisir ( jeux, fêtes, bals masqués, sorties incognito) jusqu'à s'étourdir au détriment de sa tenue de reine. Légère et futile, cette insouciante s'expose aux dangers dans la situation dramatique du règne. Outre que, ayant assujetti à sa volonté son faible époux, ses funestes conseils conduisirent aux pires situations.

C'est en aveugle qu'elle est allée au-devant de sa tragédie. En Bon Scorpion qui n'est jamais si fort que " le dos au mûr", la ( veuve Capet ) se révèle enfin dans toute sa grandeur lors de so procès.

Cette grande dame du malheur n'avait pas pour rien ce Saturne dissonant en VIII. A son tour, elle monte à l'échafaud le 17 Octobre 1793 où sa tête tombe à midi dix-neuf.

                    

Biographie de Marie-Antoinette:

Maria Antonia Josepha Johanna von Habsburg-Lothringen, plus connue sous le nom de Marie-Antoinette (Vienne, 2 novembre 1755 – morte guillotinée à Paris, le 16 octobre 1793). Archiduchesse d'Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, dauphine de France, reine de France et de Navarre (1774–1793), épouse de Louis XVI de Bourbon, roi de France. Elle est la sœur de Joseph II d'Autriche et de Léopold II d'Autriche.

Sa mort

Le 3 octobre 1793, Marie-Antoinette comparaît devant le Tribunal  révolutionnaire, mené par l’accusateur public Fouquier-Tinville. Si le procès de Louis XVI avait conservé quelques formes de procès équitable, ce n'est pas le cas de celui de la reine.

Lorsque le jury rend son verdict, il n'existe aucune preuve de l'accusation de haute trahison que l'on impute à la reine. Le dossier est vide de toute pièce.

Techniquement, au vu des pièces du procès, il est vrai que la condamnation n'est pas basée sur des faits avérés. On l'apprit plus tard, Marie-Antoinette communiqua quelques directives militaires confidentielles à l'Autriche dans le but de sauver sa famille et non pas de faire couler le sang de français. Mais la preuve de ceci ne sera découverte que bien plus tard.

En réalité, il fallait condamner la « veuve Capet ». Robespierre n'a pas hésité à intégrer au jury le médecin qui soignait la reine à la conciergerie, lequel a indiqué aux autres jurés que de toutes façons Marie-Antoinette était condamnée médicalement à brève échéance.

Marie-Antoinette est condamnée à mort pour haute trahison le 16 octobre. Vers quatre heures du matin, elle écrivit alors à Madame Élisabeth, la sœur de Louis XVI : « Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère ». Le jour même, elle est emmenée mains liées sur une charrette — Louis XVI avait eu droit à un carrosse. À midi un quart, elle est guillotinée, après avoir refusé de se confesser au prêtre constitutionnel qu’on lui a présenté. Elle est enterrée avec la tête entre les jambes au cimetière de la Madeleine, rue d’Anjou-Saint-Honoré (Louis XVIII fera élever à cet endroit la chapelle expiatoire située de nos jours Square Louis XVI, seul endroit de Paris portant le nom du roi). Son corps fut exhumé le 18 janvier 1815 et transporté le 21 à Saint-Denis.

À sa décharge, il semblerait que la reine n'ait eu de fait aucune influence politique sur le roi, ce qui transparaît dans une lettre écrite à son frère : « Je sais que, surtout pour la politique, je n'ai pas grand ascendant sur l'esprit du roi. Serait-il prudent à moi d'avoir avec son ministre des scènes sur des objets sur lesquels il est presque sûr que le roi ne me soutiendrait pas ? Sans ostentation ni mensonge je laisse croire au public que j'ai plus de crédit que je n'en ai véritablement parce que si on ne me croyait pas, j'en aurais encore moins ». « Le premier crime de la Révolution, » dit Chateaubriand, « fut la mort du Roi, mais le plus affreux fut la mort de la Reine ».

Et Napoléon a dit de son côté : « La mort de la Reine fut un crime pire que le régicide. »

Ce ne fut qu'après son exécution que la guerre fut déclarée entre la France et l'Autriche mettant fin à l'alliance établie par Bernis (grand oncle de Mgr de La Fare, Evèque de Nancy) et Choiseul, alliance qui avait su résister jusque-là.


 

 

Afficher la suite de cette page



Créer un site
Créer un site