POISSONS : Symbolisme

                   Du 20 Février au 20 Mars

Douzième signe du Zodiaque =330 à 360 degrés 

Élément: Eau  -  Signe: Mutable  - Maîtres: Neptune et secondairement: Jupiter -  Exaltation: Vénus  -  Saison: Hiver  -  Correspond à la période du dégel et au dernier stade de la vie souterraine -  Correspondance anatomique: Les Pieds.

Symbolisme:

Sur terre, c'est la fonte des neiges qui se transforment en eaux qui vont régénérer les fleuves et les océans. L'eau-Mutable qu'elle représente est aussi bien ces crues hivernales, déluge purificateur où les liens sont déliés, les forces de cohésion effacés, que la masse mouvante et anonyme des eaux marines dans quoi tout se jette, l'immensité océanique. Eau dissolvante, mais aussi eau fécondante, dont les fonds inépuisables du milieu marin sont l'exemple.  Sous terre, la semence entre dans la phase finale de sa métamorphose qui fera d'elle une plante. Le signe des Poissons correspond donc au cycle des transformation et des métamorphoses. Par analogie avec cette période de l'année où tous les éléments se rassemblent, s'abandonnent et conspirent à l'avènement du renouveau printanier, à l'émergence des bourgeons et des premières tiges, le natif de ce signe unifie ses cinq sens qui deviennent alors réceptivité, émotivité, don de soi, état d'âme supérieur, sixième sens, pouvoir de prémonition et de seconde vue, besoin de communion. Le Poisson est naturellement en osmose avec les aspects visibles et invisibles de son milieu naturel qui le submergent parfois ou qui le poussent aux excès de sensibilité, d'émotivité, de sentimentalisme, à l'auto-illusion, à l'anxiété, à la passivité, à la sublimation, à l'idéalisme ou au génie créateur. Il est ainsi capable de repli sur soi tout autant que de généreuse expansion.

Face à la Vierge qui met l'accent sur le détail, le particulier, la limite, le précis, la norme, la règle, la mesure...les Poissons apparaissent comme le monde de l'ensemble, du global, de l'illimité, de l'infini, du virtuel, du latent, de l'inclassable, de l'insaisissable, de l'ineffable.. où l'irrationnel et le sur-rationnel règnent sans partage.

C'est la grande communauté.. Les astres de fécondité y règnent: Neptune y figure comme Maître, Jupiter y trône et Vénus y est exaltée.                            

Psychologie :

Le natif du signe du Poisson est de naturel émotif et sensible au bien être de son entourage. Il est indulgent, bon et prévenant. Le Poisson est souvent soucieux de l'avenir (pour ses proches et lui). Bien qu'il ne l'admette pas, le natif de ce signe est souvent guidé par son intuition.

La trame profonde de ce type est une plasticité psychique exceptionnelle: malléabilité, impressionnabilité, vulnérabilité, réceptivité, recherche d'une inflation émotive, d'une exceptionnelle dilatation de l'être fait pour la participation avec le grand Tout. Cette disposition tient tout à la fois d'un désir d'échapper au monde de la limitation par l'évasion, de la fréquentation de l'infra et de l'ultra des choses et des êtres. Ce type est donc en puissance de dilatation et de fusion. Sa difficulté est de faire de ce riche chaos un monde organisé, faute de quoi il risque de demeurer une nébuleuse, un être qui se cherche, tâtonne, se fuit, qui " flotte" ou nage entre deux eaux, indécis, irrésolu, fuyant et insaisissable, instable, errant, confus, brouillon chimérique, incohérent. Réalisant son unité intérieure par l'affirmation du Moi ce type devient en mesure de vivre un état de grâce, de clairvoyance, de sainteté ou de mysticité, et de donner' toute sa dimension de bonté, de générosité, d'humanité, se révélant dans l'oubli désintéressé de soi, voire dans le sacrifice rédempteur. Il connaît la ferveur de la vie profonde et est capable des plus grands enchantement de l'âme.

Dialectique: Comme pour chaque type zodiacal, deux orientations se dégagent, qui peuvent coexister malgré leur apparente contradiction.

a) L'extrême dilaté: Le Moi aspire à un essor cosmique, par soif de grande évasion, d'une grande dimension. Il est comme le nomade qui n'a pas de patrie, ne possède rien sur Terre et s'abandonne à tous les horizons. Il dresse la voile en direction des brumes lointaines pour atteindre des régions inconnues. Il s'agit là d'une poussée vitale en direction de l'infini ou d'une totalité aussi vaste que possible. Cosmopolite, internationaliste, communautaire ou mystique, il a besoin de rejoindre le vaste univers pour s'y confondre.

b) L'extrême resserré: Ce type Poissons peut aussi être captif de quelque filet ou demeurer dans l'asile de sa petite île. Prisonnier d'un petit espace, il risque d'échouer sur les rives d'un monde de l'épreuve qui est celui d'une prison, d'une captivité ou d'un exil intérieur, sinon extérieur.

Destinée: Existence instable et parfois chaotique, qui doit se garder des rêves impuissants, des projets chimériques, des utopiques espérances et autres édifices grandioses construits sur le néant.. bien que des " pêches miraculeuses" ne soient pas exclues de son jeu.

Son accomplissement, d'ordre moral et spirituel, ne commence souvent qu'à partir du consentement à s'oublier, à se perdre, à se sacrifier, mais il connaît alors, par le don, la fécondité et la joie.

CHARLES VII: Le seul roi qui ait qualité de Poissons, et qui l'est doublement par la présence de Soleil et Lune dans le signe. Il reste en premier chef, le Mystérieux. Tout en lui est trouble, parfois inexplicable; sa naissance, son caractère, l'évolution de sa personnalité, son attitude devant une destinée changeante, ses nobles et ses basses actions, ses amours, son triomphe, sa mort. Il se révèle, selon l'occasion, lâche ou vaillant, névrosé ou froidement réaliste, généreux ou insensible, dévot jusqu'au mysticisme ou luxurieux jusqu'à la dégradation, dangereux à sa propre cause ou profondément imbu de son devoir royal. Il est l'homme de la débâcle et l'homme des apothéoses. Longtemps, il sera le Poissons informe, au stade de la nébuleuse, résigné à l'enlisement, plongé dans une sorte de léthargie, au regard voilé et à l'attitude hagarde. Ce nomade, pourchassé comme par une chimère, est flottant, mou, indifférent, irrésolu, velléitaire; sa nature errante et somnambule vit dans le goût de l'ombre, se cache au fond de ses petites chambres, connaît la panique, la phobie des fantômes, la terreur des pièges et des trahisons.

Quand sa mère, Isabeau de Bavière, lui donne le coup de grâce en le tenant pour un " soi-disant Dauphin", et quand son, père, Charles VI, le déclare " parricide, criminel de lèse-majesté, ennemi de la chose publique, de Dieu ", il est condamné à la situation du Poissons " resserré": bâtard, proscrit, banni, comme si le rôle d'otage consentant de ses partisans ne lui avait pas suffi. Reclus au fond de ses chambrettes dans son  obscur château de Loches, le " muable et dissident " Régent du royaume vit comme dans un état d'hypnose en face d'une situation double typiquement Poissons: la France possède alors deux souverains, deux parlements, deux chambres des Comptes, deux monnaies, deux conseils de couronne, pareillement désunis! chargé de chaînes par les souvenirs de sa prime jeunesse, condamné à la lâcheté, partout il bas en retraite, fuyant dans le combat et devant lui-même, déposant même parfois les armes avant d'en user.

C'est qu'il doute de soi, de sa naissance, de son droit, de ses serviteurs et de l'efficacité de la lutte qu'il doit mener; on le voit, comme une épave, errer à la poursuite de lui-même.

Mais une véritable et imprévisible métamorphose devait s'opérer chez ce prince. Au fond de sa prison veillait un petit-fils de Charles V, et Charles VII , en devenant victorieux de lui-même, le devînt de l'ennemie et se présenta finalement à la postérité comme un roi digne de la meilleure tradition.

        

Biographie de Roi de France CHARLES VII

Charles VII de France, dit Charles le Victorieux ou encore Charles le Bien Servi (né à Paris le 22 février 1403 - Mehun-sur-Yèvre, 22 juillet 1461) fut roi de France de 1422 à 1461. Il mit fin en 1453 à la guerre de Cent Ans sur une victoire française. Son nom reste principalement attaché à l'épopée de Jeanne d'Arc, qui lui permit de renverser une situation compromise et d'être sacré à Reims (17 juillet 1429).

Très contesté dans sa légitimité même, Charles devint roi (1422) en pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, compliquée d'une intervention militaire anglaise victorieuse depuis la bataille d'Azincourt (1415). Chef de fait du parti Armagnacs, il avait été déshérité par son père Charles VI au traité de Troyes (1420), au profit du roi Henri V d'Angleterre puis du fils de ce dernier Henri VI. Replié au sud de la Loire, le "roi de Bourges", comme on le surnommait par dérision, vit sa légitimité et sa situation militaire s'arranger nettement grâce à l'intervention imprévue de Jeanne d'Arc. Celle-ci délivra Orléans et conduisit Charles, non sans réticences ou hésitations de sa part, à la cérémonie du Sacre de Reims.

Charles VII fut souvent critiqué par la postérité pour avoir ralenti la reconquête de la France initiée par Jeanne et pour l'avoir abandonnée à son sort après sa capture à Compiègne (1430). Néanmoins, il la fit aussi réhabiliter solennellement en 1456 et laver de toute accusation d'hérésie. Il fut par ailleurs un souverain efficace, achevant de chasser les Anglais du royaume, et s'employant à rétablir l'économie grâce à Jacques Cœur (qu'il ruina), tout comme le gallicanisme et l'autorité royale. Il est le père du roi Louis XI.

Il est le cinquième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne.

Charles était le onzième des douze enfants de Charles VI et Isabeau de Bavière, et troisième à porter ce prénom. Devenu Dauphin à la suite de la mort prématurée de ses deux frères aînés, Louis en 1415 et Jean en 1416, Charles devint héritier du trône de France, en 1417, recevant alors le duché de Berry. À cette époque — il n'a que 15 ans — on dit de lui qu'il manque de caractère et qu'il a horreur de la violence.

Devant les menaces qui se précisent contre sa personne, en pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, l’héritier de la couronne doit quitter Paris, aux mains des Bourguignons, le 29 mai 1418. Il se réfugie à Bourges avec quelques fidèles, ce qui lui vaudra au début de son règne le surnom péjoratif de « petit roi de Bourges ». Aux côtés de Bernard VII d'Armagnac, il apparaît comme le chef du parti hostile à la politique du duc de Bourgogne. C'est dans cette ville de Bourges qu'il se proclamera régent, en raison de l'incapacité mentale de son père. Il soumit plusieurs villes et établit un parlement.

Le duc de Bourgogne Jean sans peur, soucieux de faire rentrer le Dauphin dans le rang, l'invita à Montereau pour une entrevue maintes fois reportée qui eut finalement lieu le 10 septembre 1419. On dressa un enclos au milieu du pont où le Dauphin et Jean sans peur se retrouvèrent avec chacun quelques compagnons, le gros de chaque troupe attendant sur l'une ou l'autre rive. Les deux princes ne s'appréciant guère, ils s'apostrophèrent, le ton monta et chacun avait la main sur le pommeau de son épée. Les entourages étaient nerveux : sur un éclat, on rompit. Le brave Tanguy du Châtel, qui avait sauvé le jeune prince à Paris en 1417 lors de l'entrée des Bourguignons, écarta le Dauphin. Il s'ensuivit une mêlée au cours de laquelle Jean sans peur tomba, poignardé.

Sa mère Isabeau et les Bourguignons répandent la rumeur que Charles est en réalité le fils naturel de Louis d'Orléans dont il aurait voulu venger le meurtre et, le 17 janvier 1420, un décret le bannit du royaume. Charles, désormais accusé de complicité dans le meurtre de Jean sans Peur, est déshérité (1420).

Le 21 mai 1420, sous l'influence de la reine Isabeau de Bavière, Charles VI signe le traité de Troyes, stipulant que la couronne de France sera cédée au fils du roi d'Angleterre Henri V, à condition qu'il épouse une de ses filles. Comme Henri V meurt avant Charles VI de France, c'est son fils Henri VI d'Angleterre qui a été reconnu roi de France.

Raid Anglais de 1415
Itinéraire de Jeanne d'Arc vers Reims en 1429
Ce traité légitimait les prétentions du roi d’Angleterre sur le trône de France et visait à terminer la Guerre de Cent Ans qui durait depuis plusieurs décennies. Le futur Charles VII, prenant prétexte de l’incapacité mentale de son père, refusa les termes du traité. Henri VI est un Lancastre et généalogiquement il a moins de droit sur le trône de France que le Dauphin.

Alors que l'armée française était désorganisée, le duc de Bedford, régent du royaume d'Angleterre, mit le siège devant Orléans, et voulait poursuivre jusqu'à Bourges pour s'emparer du roi Charles VII. Celui-ci se réfugie alors à Chinon, en Touraine. C'est dans ce château que le 25 février 1429, une jeune fille vint le trouver et lui demanda audience. Elle lui dit : « Gentil dauphin, je te dis de la part de Messire Dieu que tu es vray héritier du trône de France. »

Cette jeune fille de seize ans lui affirme qu'elle a eu des visions qui lui ont intimé l'ordre de sauver Orléans et de le faire couronner roi. Charles VII la fera examiner par des ecclésiastiques, qui se montrèrent convaincus de sa mission surnaturelle. Cette jeune fille, qui disait venir de Lorraine et s'appeler Jeanne d'Arc, poussa Charles à se déclarer roi et à lever une armée pour libérer la France des Anglais.

Après la victoire française à la bataille de Patay, Charles fut couronné roi, Charles VII de France, le 17 juillet 1429, à Reims. À partir de ce moment tout tourne en sa faveur. Il reprend la majorité des territoires du nord contrôlés par les Anglais et réussit par le traité d'Arras en 1435 à faire la paix avec le puissant duc de Bourgogne, Philippe le Bon jusqu'alors allié de l'Angleterre. Charles VII reprend Paris aux Anglais (Paris qui s'était rendu de lui-même au roi en 1436) et finalement toute la France à l'exception du port de Calais (1448-1453). Ses victoires successives mettent fin à la Guerre de Cent Ans.

Un facteur important dans le succès ultime de Charles fut le soutien de la famille riche et puissante de sa femme Marie d'Anjou. Malgré l'affection de Charles pour sa femme, sa grande passion fut sa maîtresse Agnès Sorel.

Les dernières années de Charles VII furent troublées par l'ambition de son fils (Louis XI) et par la révolte de la Praguerie, à laquelle ce prince eut la plus forte part.

Ce monarque gouverna avec habileté et économie ; il assura la solde et la discipline de l'armée. La résolution du grand Schisme d'Occident par le conciliarisme affaiblit la papauté et permet à Charles VII de s'imposer en 1438 comme le chef naturel de l’Église de France, qui entre ainsi dans l'ère du gallicanisme:la Pragmatique Sanction de Bourges, limite les prérogatives papales et affirme la supériorité des décisions des conciles de Bâle et de Constance sur celles du pape.. Il limite l'autorité des grands féodaux et les justices seigneuriales en créant les Parlements régionaux (cours de justice). Il réorganisa le parlement de Paris, créa ceux de Grenoble et de Toulouse, et fit réformer l'Université par le cardinal d'Estouteville. Tout au long de son règne, il tente de raffermir l'autorité du pouvoir monarchique. Il rétablit une monnaie saine, lève des impôts réguliers et met en place une véritable armée permanente. Il contribue ainsi à réunir le royaume autour du roi. Enfin, il établit l'Université de Poitiers en 1432. Sa politique apporta une certaine prospérité économique au royaume.

En 1451 Jacques Cœur, Grand Argentier du roi, est arrêté.

Roi avisé et politiquement intelligent, il décida de la codification de toutes les coutumes qui régissaient localement le royaume, désorganisant le système judiciaire : par l'ordonnance de Montils-les-Tours il ordonne la rédaction officielle des coutumes, sous son autorité, le transformant en « Roi fontaine de Justice », lui et ses successeurs.
Craignant constamment d'être empoisonné par son fils Louis XI, Charles VII meurt de faim le 22 juillet 1461. Son fils lui succédera sous le nom de Louis XI.
Généalogie
Il n'a pas vingt ans lorsqu'il épouse le 22 avril 1422 à Bourges, dans la cathédrale Saint-Étienne, Marie d'Anjou, qui sera une reine aimante et fidèle, dont on a dit qu'elle n'était pas très belle – les chroniqueurs de l'époque assurant qu'elle avait « un visage à faire peur aux Anglais eux-mêmes ». Ils eurent :

Louis de France (3 juillet 1423 - 30 août 1483), qui lui succèdera et deviendra Louis XI ; Jean de France (1425 - 1425) ; Radegonde de France (1425 ou 1428 - 1444 ou 1445) ; Catherine de France (1428 - 30 juillet 1446), qui épouse en 1440 Charles de Charolais qui sera le futur Charles le Téméraire ; Jacques de France (1432 - 1437) Yolande de France (23 septembre 1434 - 28 août 1478), qui épouse le futur duc Amédée IX de Savoie en 1452, et qui, quand ce dernier meurt, devient régente de Savoie ; Jeanne de France (1435 - 1482), qui épouse en 1452 le futur duc Jean II de Bourbon ; Philippe de France (1436 - 1436)
Marguerite de France (1437 - 1438) Jeanne de France (7 septembre 1438 - 26 décembre 1446) ; Marie de France (7 septembre 1438 - 14 février 1439), sœur jumelle de Jeanne de France ; Madeleine de France (1 décembre 1443 - 21 janvier 1495), qui en 1462 épouse Gaston de Foix, prince de Viane ; Charles de France (1446 - 1472).

Enfants issus de la liaison de Charles VII avec Agnès Sorel
Charlotte de Valois : Épousa Jacques de Brézé ( de cette union naquit Louis de Brézé qui épousa Diane de Saint-Vallier dite (Diane de Poitiers).
Marie de Valois : Épousa Olivier de Coëtivy
Jeanne de Valois : Épousa Antoine de Bueil




Créer un site
Créer un site