SAGITTAIRE : Symbolisme

                Du 22 Novembre au 20 Décembre

Neuvième signe du Zodiaque: 240 à 270 degrés

Élément: Feu  - Signe: Mutable  -  Maître: Jupiter  -  Saison: Automne  -  Correspond à la période de la première germination  -  Correspondances Anatomiques: Les Cuisses, Les Fesses.

Symbolisme: La référence aux phénomènes de la nature est difficile avec ce signe, puisque, depuis l'épreuve du Scorpion, la végétation n'est plus.

Ce sont les derniers jours de l'automne. Avant de se replier dans la froidure de l'hiver, la terre conserve en son ventre un dernier reste de chaleur au sein de laquelle la semence va trouver un refuge idéal pour mettre en mouvement les premières manifestations de la vie cellulaire: la germination.

L'énergie sagittairiennes opère une projection de ce que le Scorpion à amassé pour le destiner vers un but. C'est en quoi se justifie l'image du centaure décochant une flèche en direction ascendante. Il s'agit de relier le proche au lointain pour faire triompher celui-ci sur celui-là, grâce à l'union de l'inférieur et du supérieur, le cavalier se doublant de la puissance du cheval en faisant corps avec son coursier, les jambes contre les flancs ( rapport du Sagittaire avec les cuisses).

A l'inverse des Gémeaux, le signe opposé, qui sont dualité et différenciation, au Sagittaire est le règne de l'unification, de la réunion, de la fusion, de la synthèse. Il est sous las auspices planétaires de Jupiter, principe de cohésion, de coordination, de globalisassions.

La chaleur intérieure et protectrice qui favorise un nouvel élan vers la vie éclaire de tous ses feux le dynamisme, l'enthousiasme, la sérénité et la jovialité qui sont les caractéristiques les plus positives du signe chaleureux et généreux, didactique et conformiste qu'est le Sagittaire. On doit ajouter à ce tableau sympathique, la sincérité, la bonne foi, la simplicité, l'honnêteté, et leurs revers qui rendent parfois les natifs de ce signe joueurs, tricheurs, intransigeants, violents, exclusifs et excessifs. Les besoins d'établir un contact physique avec le monde, de dépenser ses énergies, d'élargir son horizon, d'expansion naturelle, de conquête et d'exploit sont toutefois d'excellents catalyseurs pour ce signe qui conduit l'être à jouir et à s'épanouir pleinement.

Psychologie: A la souche de cette nature, il y a un Moi en intensité ou en expansion qui cherche ses propres limites et aspire à les dépasser, comme pour atteindre un " au-delà du Moi". D'où une aspiration à une certaine dimension ou élévation qu'il cherche dans un transport, que celui-ci soit élan de participation au monde, d'intégration à la vie collective, révolte stimulante contre une puissance à dominer ou simple inflation du Moi qui se perd en ivresse de grandeur.

Dialectique: Les orientations extrêmes de ce signe double sont très accentuées:

a) Si le thème est harmonique, le sujet tend vers un conformisme confortable; adapté, il s'assimile les bonnes manières, se conforme aux usages établis, est partisan de la légalité, de l'ordre, des conventions sociales. C'est un être épanoui, euphorique, ayant du savoir-faire, droit, loyal, chevaleresque, amoureux de prestige et d'honorabilité.

b) Si le thème est dissonant, il tend à l'indépendance farouche, à la révolte. D'instinct, il s'insurge contre la vérité de son milieu et se comporte comme un inadapté en rupture de ban. Son besoin d'émancipation prime tout. Volonté insurrectionnelle contre les habitudes, lieux communs et préjugés; passions impérieuses, élans audacieux, ruades fougueuses de pur-sang...

a) S'il est extraverti, il est tenté par l'aventure dans sa rencontre avec le monde; c'est un athlète, un sportif, au tempérament nomade, qui a avant tout la passion des voyages, de l'explorateur à l'affût d'horizons nouveaux, porté vers un toujours ailleurs...

b) S'il est introverti, ce qui prime, c'est l'aventure dans la rencontre avec soi-même, il cherche cet au-delà auquel il aspire en lui-même, dans l'atteinte de ses formes morales et spirituelles les plus élevées. Son élan est dirigé vers la connaissance, la culture, la religion, la perfection de soi; il vise un idéal, une sagesse au bout de son voyage intérieur.

Destinée:

 Le natif du signe du Sagittaire est un idéaliste, un optimiste qui sait partager et donner de la joie à son entourage. Il apprécie la liberté et les voyages. Le sagittaire est spontané et franc mais il n'aime pas l'affrontement direct. Il est de naturel pacifique et préfère régler les problèmes à l'amiable.

Le natif de ce signe aime séduire, il sait rendre son entourage heureux. En règle général il est un être spirituel et naturel .

Suivant son thème Astral, il est soit: un mobile en perpétuels voyages, un aventurier fait pour les épopées, les expériences à longue portée, soit: Il tend vers une vie intérieure intense qui débouche sur un accomplissement moral, philosophique ou spirituel.

CHARLES VI: Sagitaire typique en raison de l'occupation du signe par le Soleil, Mercure, Vénus et Saturne, Charles VI offre l'exemple d'une âme avide de s'évader du banal quotidien et de vivre à la plus grande dimension, sous l'aspect extraverti du mouvement, du bruit, de l'agitation, de l'imprévu, de l'impérieuse nécessité d'une vie extérieure intense. Tout jeune, il excelle dans les sports, en particulier dans ceux, tout sagittariens, du tir à l'arc, du lancement du javelot et de la cavalerie.. L'accident de sa 24e année qui voit éclater sa folie se produit alors qu'il est à cheval. Se plaisant aux grandes chevauchées, il se lancera dans diverses expéditions militaires et sillonnera les grandes routes de son royaume.

      

Biographie de Roi de France CHARLES VI

Charles VI de France, dit Charles le Bien-Aimé, puis Charles le Fol, (né à Paris, le 3 décembre 1368 - mort à Paris, le 21 octobre 1422) fut roi de France de 1380 à 1422. Fils de Charles V et Jeanne de Bourbon.

Il est le père, entre autres, de Charles VII, d'Isabelle de Valois, et de Catherine de Valois.

Charles VI de France, est le quatrième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne

Il reçoit le Dauphiné en apanage. Il succède à son père en 1380 à l'âge de onze ans en étant sacré roi de France dans la cathédrale de Reims. Jusqu'en 1388, son oncle le duc de Bourgogne Philippe le Hardi est son régent.

Le 1er novembre 1388, Charles VI fête la Toussaint à Reims. Il s'est arrêté en Champagne au retour d'une expédition contre le duc de Gueldre, allié des Anglais. L'atmosphère est tendue et le jeune roi est excédé après quatre mois de bivouac et de chevauchées sous des trombes d'eau.

Le 3 novembre, une grande assemblée du Conseil du roi se tient au palais épiscopal de Reims. C'est le cardinal de Laon, Pierre Aycelin de Montaigut, ancien conseiller de Charles V, qui met l'affaire sur le tapis. À sa suite, l'archevêque de Reims et les chefs de guerre présents pensent que le jeune souverain - qui aura 20 ans le mois suivant - doit gouverner désormais lui-même. La décision est prise : pour clore la séance, Charles VI prend la parole et remercie ses chers oncles « des peines et travaux qu'ils avaient eus de sa personne et des affaires du royaume » : une manière polie, mais ferme, de les congédier. Les ducs de Bourgogne et de Berry doivent s'incliner.

Au début de son règne, il confie le gouvernement à des conseillers de son père, comme Bureau de la Rivière, qui seront appelés les Marmousets. Charles est marié dès l'âge de 16 ans à Isabeau de Bavière, elle-même âgée de 14 ans. Sa minorité est troublée par les querelles des ducs d'Anjou, de Bourgogne, de Berry et de Bourbon, ses oncles, qui se disputent le pouvoir. La ville de Rouen se révolte, et dans Paris, des assassins, connus sous le nom de Maillotins, assomment les financiers avec des maillets de fer en 1381. En 1382, Charles prend part à la bataille de Roosebecke, où Olivier V de Clisson bat les Flamands révoltés.

En 1392, il marche contre Jean IV, duc de Bretagne, qui donne asile à Pierre de Craon, l'homme qui avait tenté d'assassiner le connétable Olivier V de Clisson ; mais, le 5 août 1392, dans la forêt du Mans, il commence à éprouver des crises de folie furieuse : hurlant à la trahison, il attaque sa propre troupe et tue quatre personnes avant d'être maîtrisé. Au bout de quelques heures, sa lucidité revenue, il demande pardon et reprend la route. Il est probable qu'il souffrait d'un trouble bipolaire (autrefois psychose maniaco-dépressive). Un an plus tard, le funeste bal des ardents, où il voit cinq de ses compagnons brûler vifs, achève de le faire sombrer dans la folie.

guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.

La guerre civile recommence : le duc d'Orléans, frère du roi et gendre du duc d'Armagnac, ayant été assassiné

assassinat de Louis d'Orléans.

sur l'ordre de Jean sans Peur, duc de Bourgogne en 1407, la France se divise en deux partis, les Armagnacs, partisans du duc d'Orléans, et les Bourguignons, partisans du duc de Bourgogne ; quelques années après, en 1419, le duc de Bourgogne est à son tour assassiné en représailles.

Assassinat de Jean sans Peur.

La guerre de Cent Ans continue sous son règne. Henri V, roi d'Angleterre, profitant de ces troubles, arme contre la France : il remporte la bataille d'Azincourt en 1415. Il s'empare de la Normandie, puis, s'alliant par le traité de Troyes (1420) avec le jeune duc de Bourgogne, Philippe le Bon, qui avait à venger le meurtre de son père et avec la reine Isabeau elle-même, il se fait couronner roi de France (1421), après avoir épousé Catherine, fille de Charles VI. Celui-ci conserve néanmoins le titre de roi : son fils, futur Charles VII, gouverne en qualité de régent les États qui lui restent.

Selon le traité de Troyes, son successeur devait être Henri V d'Angleterre, mais de nombreuses personnes, dont Jeanne d'Arc, estiment le traité invalide, arguant que le roi l'avait signé sous l'emprise de la folie. En outre, la couronne de France n'appartenant pas au roi, celui-ci ne peut en disposer. Son fils Charles VII est finalement sacré le 17 juillet 1429.

Charles VI est inhumé dans la basilique Saint-Denis, où il sera rejoint ultérieurement par Isabeau de Bavière.

Mariage et descendance

Il se maria à Amiens avec Isabeau de Bavière le 17 juillet 1385. Ils eurent douze enfants :

Charles (1386-1386). Jeanne (1388-1390). Isabelle (1389-1409). Jeanne (1391-1433) mariée en 1396 à Jean V (1389-1442) duc de Bretagne. Charles (1392-1398). Marie de Valois (1393-1438), abbesse à Poissy Michelle de Valois (1395-1422) mariée en 1409 à Philippe III le Bon, duc de Bourgogne. Louis de Guyenne (1397-1415) second Dauphin, duc de Guyenne. Jean (1398-1417) troisième Dauphin, duc de Touraine. Catherine de Valois (1401-1437), reine d'Angleterre. Charles VII (1403-1461). Philippe de France (1407-1407)

Odette de Champdivers, sa maîtresse, lui donna une fille qui fut légitimée, Marguerite de Valois, connue sous le nom de demoiselle de Belleville.

 




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