CANCER " Symbolisme


                                    Du 22 Juin au 22 Juillet

  Quatrième signe du Zodiaque (90 à120 degrés)

             Élément:...EAU      Signe:...Cardinal

             Maître:....Lune      Saison:...Été


Correspondances anatomiques:...Les Seins, Les fonctions digestives (l'estomac) Signe Cardinal d'eau - Féminin- Nocturne - Froid.


Le signe du Cancer symbolise la sensibilité, l'émotivité, le rêve, le changement, les caprices, la ténacité, la fécondité.
Le Cancer attache une grande importance à sa famille, il aime son foyer, ses enfants, dont il sera le protecteur durant toute sa vie.
De nature assez possessive, quelque peu lunatique, son caractère peut être souvent explosif. Le Cancer est quelquefois un sujet cyclothymique.
Assez renfermé, souvent replié sur lui-même, parfois inquiet il aime vivre dans ses souvenirs. Le Cancer doit apprendre à se détacher des autres et de son passé pour mieux vivre son présent.
Le Cancer est doté d'une forte intuition, d'une grande imagination, mais il est très souvent inquiet pour un rien.
Sentimentalement, le Cancer sera attiré par des partenaires qui assureront leur rôle de parent. De nature très affectueuse, il peut se révéler être un grand sentimental, mais souvent fort jaloux. En amour, tout comme pour sa sexualité, rien n'est simple pour lui.

Lorsque le fruit est mûr, il faut le cueillir ou bien il tombera spontanément de l'arbre. Dans l'un ou l'autre cas, il est condamné à disparaître.

Cette fatalité engendre simultanément une angoisse instinctive, une volonté de maturation et de quiétude qui sont les caractéristique fondamentales du signe du Cancer. Le fruit mûr est aussi en analogie avec l'exaltation des cinq sens et de la sensibilité qui rendent les natifs de ce signe hypersensibles, rêveurs, contemplatifs, imaginatifs, parfois fantasques, paresseux ou lunatiques. La peur de l'avenir engendre la nécessité de se protéger, d'arrêter le temps, de se plonger ou de se réfugier dans le passé. Il est alors difficile de distinguer les angoisses des prémonitions, de faire la part du rêve et celle de la réalité. Les sentiments sont affectueux, tendres, maternels, parfois instables ou infantiles. Il y a souvent un refus de toute affirmation de soi ressentie comme une projection dans l'avenir, qui est compensé par une réceptivité et une intuition aiguës. Évidemment, tout ce qui a trait au passé est exalté.
Son tempérament et son comportement :

Le natif du Cancer est de nature sensible, aimable et calme. Il prend trop facilement en compte les remarques que peuvent lui faire son entourage. Il est difficile de lier amitié avec le Cancer car il est de tempérament timide, cependant une fois pris par les sentiments le natif de ce signe est entier dans ses relations. Lorsqu'il donne son affection il le fait de façon entière et durable.

Le Cancer est paisible, il aime le calme et les activités de détente.

Symbolique: Symbolise dans la nature le premier stade de l'été qui correspond à la formation des graines et marque le triomphe des forces génératrices maternelles. Conception, gestation, maternité, tel est le processus cancérien dans son contexte alimentaire, digestif, formateur ( correspond à l'estomac et aux seins). Symbolise également l'eau originelle, les eaux-mères, au moment de l'année où la sève végétale gonfle les tissus de la nature en pleine fécondité. Le crustacé ( écrevisse ou crabe ) qui le représente est particulièrement prolifique; il vit sous une carapace comme les germes, oeufs, foetus et bourgeons, ébauches et préfigurations de la vie renaissante ( coquille, matrice, écorce, enveloppe); de même qu'il marche à reculons, symbole d'un retour en arrière, d'un reflux sur son passé.

Cette nature est d'essence lunaire, la Lune étant le symbole de la mère et l'enfant, de l'eau, de la croissance, de l'alimentation, de la fécondité, de la vie végétative, instinctive, crépusculaire, inconsciente...

Psychologie: Le complexe maternel constitue la trame de la psyché de ce type qui est près de sa sensibilité cénesthésique, de sa vie végétative; il donne l'impression de s'attarder à l'enfance, de vivre dans sa coquille, de se réfugier dans son passé. Aussi est-il porté à s'identifier à sa mère, à s'attacher à sa famille, à son enfance, aux souvenirs, préférant le dedans au-dehors, l'intérieur à l'extérieur, l'intime au social. C'est un rêveur, un sentimental, un sensible, un imaginatif, enclin à la schizoïdie, à l'autisme, à la soumission passive et féminine, d'abord à la mère, ensuite au monde.
Il est un Sur-émotif-sous-Actif chez qui l'inactivité détourne l'émotivité de l'action sur les choses pour les ramener vers la conscience de soi l'être se tournant vers les rivages intérieurs. Il est du même coup un introverti, un Narcisse, contemplatif, lyrique, ramené vers le sentiment de sa personne, rêvant sa vie ou vivant son rêve. C'est aussi un romantique qui a le goût du merveilleux, du fantastique, de la féerie.

Il arrive arrive, que sous le coup d'un aspect saturnien, ou uranien, que ce type prenne, par défense, le contre-pied de l'influence maternelle; c'est la réaction, sèche et fermée, contre tout ce qui est féminin, affectif, émotif, irrationnel, instinctif...

Dialectique: Suivant que prévaut la secondarité ou la primarité, le Cancérien fait un:

a) Sentimental-para-nerveux: émotivité quelque peu refoulée, qui s'exprime en ruminations douloureuses, en méditations, cessant plus ou moins de vivre pour se sentir vivre. Indécis, velléitaire, inhibé, résigné, mélancolique, enclin à l'auto-accusation, à la misanthropie; prédominance des sentiments moraux; attachement aux souvenirs, au passé, aux habitudes; intérêt pour l'histoire.

b) Nerveux-para-sentimental: livré à la contradiction de ses emballements successifs, porté au changement, au renouvel- lement de ses sensations; capricieux, vagabond affectif, allant d'une chose à l'autre, infidèle à l'objet mais toujours attaché aux images d'un Moi sensible et susceptible.

Destinée: Il se présente donc deux types différents de destinée:

L'un est dominé par l'humeur sédentaire et portée vers une vie stable. C'est l'âme simple, la nature bonhomme, tranquille, familière, casanière, sans passions apparentes. Il est fait pour la vie de l'intérieur; bougeant peu et se fixant, il est attaché à sa famille, à sa maison, à son pays à ses quatre murs comme aux réalités matérielles.

L'autre est dominé par l'humeur voyageuse et porté vers une vie instable. C'est une nature errante, survoltée, détachée de la réalité prosaïque, dépourvue de sens pratique, en marge des normes. C'est un être bizarre, capricieux, fantasque, compliqué, captivant, feu follet porté vers la vie de bohème ou le dérèglement, vivant sans foyer, sans domicile ni milieu fixe, sans famille, entre l'ange et le démon...

Louis XII: (Ascendant, Soleil Lune et Mars dans le signe, mais Jupiter à le pas sur la Lune). Ce prince, plus soucieux des intérêts de ses sujets que d'ambitions personnelles, concevait l'autorité monarchique d'une manière paternelle, et fut si avisé dans la conservation et l'administration de ses biens et si excellent père de famille, que tout le royaume l'honora en le saluant du titre de " Père des peuples ", décerné par les États Généraux de 1506. Il régna dans une réelle communion de sentiments avec le peuple. Ce sensible qui eut pour Anne de Bretagne une passion profonde, fut un mari exemplaire et finalement un mari soumis. Émotif, il prit à coeur ses échecs, au point de tomber malade de la perte du royaume de Naples.

       

Enfance
le symbole de Louis XII, le porc-épic, Hôtel de Bourgtheroulde, Rouen.Il était le fils de Charles d'Orléans, le prince poète, et de Marie de Clèves et l'arrière-petit fils de Charles V (voir son ascendance).

Orphelin de son père à trois ans, il est pris en tutelle par Louis XI qui fut très dur avec lui.
En effet en 1476, il le força à épouser sa fille. Or, cette dernière, Jeanne de France, fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie, est difforme, physiquement débile, et probablement stérile : Louis XI espère ainsi provoquer l’extinction de la branche d’Orléans, qui menace toujours la branche aînée des Capétiens. Au moment du mariage de sa fille et du futur Louis XII, Louis XI, toujours cynique, glisse d'ailleurs à l'un de ses confidents "... pour ce qu'il me semble que les enfants qu'ils auront ensemble ne leur coûteront point cher à nourrir..." (sic).

En 1499 Louis XII s'empresse de faire annuler ce mariage par le pape pour non-consommation, ce que Jeanne conteste d'ailleurs, en déclarant au procès avec une humilité touchante que "bien qu'elle sache très bien qu'elle n'est ni aussi jolie ni aussi bien faite que les autres femmes", son mariage a bel et bien été consommé. En vain : le mariage est annulé et l'infortunée Jeanne se retire au couvent à Bourges.

 Elle fondera par la suite l'ordre des religieuses  de l'Annonciade, destiné à honorer la Sainte Vierge plus particulièrement dans le mystère de l'Annonciation. Morte en odeur de sainteté, elle sera canonisée par le pape Pie XII en 1950.
Frères et soeurs
Jeanne (1409-1432) épouse en 1421 Jean II, duc d'Alençon (†1476)
Marie (1457-1493) épouse, en 1476, Jean V de Blois, Comte d'Etampes et Vicomte de Narbonne (†1501)
puis Jean Gaston de Foix Anne, abbesse de Fontevrault puis de Poitiers (1464-1491)

Epouses et descendance
1476 Jeanne de Valois et Foix (1464-1505), princesse royale de France, fille du roi Louis XI et de sa deuxième épouse Charlotte de Savoie. Le mariage fut annulé dont : Jeanne d'Orléans °1476/1477 mariée à François de Chaume
1499 Anne de Bretagne (1477-1514), fille de François II,
duc de Bretagne, et de Marguerite de Foix Dont : Claude de France, duchesse de Bretagne et Berry (1499-1524) surnommée "La Reine Claude", épouse le futur roi François Ier. Renée de France, duchesse de Chartres (1510-1575) épouse en 1528 Hercule II d'Este duc de Ferrare (1560)
deux fils successivement dauphins de France dont on ne connaît pas les prénoms deux autres enfants dont on ne sait rien.
1514 Mary Tudor Princesse Royale Angleterre (1497+1533) fille du roi Henri VII d'Angleterre et d'Élisabeth Plantagenêt d'York. Veuve, elle épouse le duc de Suffolk et sera par ce second mariage la grand-mère de la reine d'Angleterre décapitée, Jane Grey. On lui connaît un enfant illégitime : Michel Bucy, archevêque de Bourges (1489-1511)
Le rebelle.
À la mort de Louis XI, il échoue à obtenir la régence aux États généraux de Tours, qui est prise par Anne de Beaujeu.
En 1484, après plusieurs péripéties de 1484 à 1488 lors de la Guerre folle, il est fait prisonnier à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, en juillet 1488.
Grâcié après trois ans de détention (qu'il passe dans les prisons d’Angers, Sablé, Lusignan, Poitiers, Mehun-sur-Yèvre et Bourges), il suit son cousin, le roi Charles VIII, en Italie où il tente en vain de conquérir le duché de Milan à son profit (cf. première guerre d'Italie).
Il succède en 1498 à Charles VIII, mort accidentellement sans enfant survivant.

Le roi
En échange du Valentinois érigé en duché, qu'il donne à César Borgia, fils du pape Alexandre VI Borgia, il obtient l'annulation de son premier mariage et épouse la veuve de son cousin, Anne de Bretagne.Deux filles naquirent de ce mariage : Claude de France, en 1499, qui épousa en 1514 François Ier qui lui succéda (Leur union permit ainsi au duché de Bretagne de demeurer dans le domaine royal) et Renée de France, en 1510 qui épousa en 1528 Hercule d'Este, duc de
Ferrare.
Dès 1499, il reprend la politique italienne de son prédécesseur (cf. deuxième, troisième et quatrième guerre d'Italie). Après avoir conquis le Milanais, il devient maître d'une grande partie de la péninsule.
Le 22 septembre 1504, il signe le traité de Blois, que les États généraux de Tours annulent à sa demande en 1506. Il fiance alors Claude de France à François de Valois.
En 1506, il est chassé de Naples par Ferdinand d'Aragon (Ferdinand le Catholique) et perd le Milanais six ans plus tard. En 1513, la défaite de Novare sonne le glas de ses ambitions italiennes.

L'essentiel des guerres sous le règne de Louis XII se sont déroulées sur le sol italien. Toutefois, quelques batailles se jouèrent à l'intérieur des frontières françaises. En 1512, l'Aragon s'empare de la Navarre méridionale. En 1513, les Suisses assiègent Dijon. En août de cette même année, les Anglais remportent la victoire de bataille de Guinegatte. Par des traités séparés, dont le contesté traité de Dijon, Louis XII disloque la Sainte-Ligue.

Louis XII administre avec intelligence son domaine. Il utilise les recettes des impôts pour le bien du pays en entretenant le réseau routier. Jouissant d'une grande popularité, il est appelé le "Père du Peuple". Devenu veuf, il se remarie le 9 octobre 1514 à Abbeville avec Marie d'Angleterre, la très jeune sœur du roi Henri VIII d'Angleterre, pour sceller sa réconciliation avec lui.

Il meurt quelques mois plus tard et laisse le trône à son cousin et gendre François Ier qui avait épousé sa fille aînée Claude, duchesse de Bretagne.

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Charles VIII: ( Soleil et Mercure dans le signe) est le type de l'humanité courante du signe. On le voit longtemps après la mort de son père, dauphin soumis, sous la tutelle de sa soeur aînée, Anne de Baujeu. Roi, il est simple, familier, gentil, tendant la main à ses amis, se laissant aller au plaisir comme à la dépense. Ce roi est aussi et surtout un grand rêveur, ayant la nostalgie du lointain ou d'un  paradis perdu qu'il est allé chercher dans les conquêtes d'Italie, en rêvant un toujours ailleurs, une marche sur Constantinople et une nouvelle croisade contre les infidèles.

          

 

Biographie de Roi de France CHARLES VIII

Charles VIII de France ou Charles VIII l'Affable, né le 30 juin 1470 au château d'Amboise, mort le 7 avril 1498 au même endroit, fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, fut roi de France de 1483 à 1498.
Unique survivant parmi les cinq fils de Louis XI, il est le septième et dernier roi de la succession directe de la branche des Valois de la dynastie capétienne.

Régence
À 13 ans, Charles VIII monte sur le trône n'ayant eu d'autre éducation que la lecture des romans de chevalerie. Il est toujours mineur et conformément au désir de son père, il accepte la tutelle de sa sœur aînée, Anne de France, âgée de 23 ans, dite Anne de Beaujeu, après son mariage avec Pierre de Bourbon, sire de Beaujeu.
Le gouvernement des régents provoque une rébellion des princes emmenés par Louis II d'Orléans, le futur Louis XII, qui, en vue de soustraire le roi à ses tuteurs, entreprend la Guerre folle. Le 28 juillet 1488,
Louis d'Orléans est fait prisonnier à la bataille de Saint Aubin du-Cormier. Incarcéré pendant trois années, il est gracié en 1491.

Règne personnel
À l'ouest, Anne de Bretagne, duchesse de Bretagne, est mariée par procuration avec Maximilien de Habsbourg. Charles, lui-même fiancé à Marguerite d'Autriche, fille de Maximilien, entreprend de longues négociations et fait le siège de Rennes pour pouvoir épouser Anne, ce qu'il obtient le 6 décembre 1491 à 8 heures du matin au château de
Langeais. Il rapproche ainsi de la France cet important duché, au prix de l'inimitié du futur empereur. Aucun des six enfants issus de son union avec Anne de Bretagne ne survivra.

Jeune et ambitieux, il veut conquérir le royaume de Naples, faisant valoir des droits que les derniers princes de la maison d'Anjou avaient légués à sa famille. Pour avoir sa pleine liberté en Italie, où il a des prétentions, il signe, en 1492, le traité d’Étaples avec Henri VII d'Angleterre, et, en 1493, le traité de Barcelone avec le roi d'Aragon Ferdinand II et le traité de Senlis avec Maximilien d'Autriche (par ce traité, la dot de Marguerite (Franche-Comté et
Artois) est restituée).

À la mort du roi Ferdinand Ier de Naples, en 1494, Charles VIII prend le titre de roi de Naples et de Jérusalem et pénètre en Italie. C'est le début de la première guerre d'Italie (1494-1497). Sans aucune résistance, les Français entrent à Florence en novembre et à Rome en décembre. Ils sont à Naples en février 1495. Cependant, en mars, sous
l'impulsion de Ferdinand II d'Aragon et du pape Alexandre VI, se constitue la ligue de Venise, une alliance quasi générale contre la France. L'architecte italien Fra Giovanni Giocondo entre à son service.

Le retour en France de Charles VIII est périlleux. Il parvient cependant à franchir l'Apennin, et remportant de justesse une victoire contre ses ennemis. Louis d'Orléans évacue Novare et renonce au duché de Milan. Début 1497, l'armée française restée à Naples capitule devant le capitaine espagnol Gonzalve de Cordoue, dit le Grand Capitaine.

Charles VIII meurt, à 28 ans, le 7 avril 1498 au château d'Amboise, après avoir violemment heurté de son front un linteau de pierre placé trop bas. Après sa mort, la succession revient à son cousin Louis XII, lequel épouse également sa veuve, Anne de Bretagne.

 

 




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