LE BELIER " Symbolisme

                     

Premier signe du Zodiaque: 0 à 30 degrés du 21 Mars au 19 Avril...Saison: Printemps

Élément: FEU...Signe: Cardinal...Maître: Mars
Second Maître le Soleil

Correspond à l'apparition des bourgeons. A la croissance des énergie naturelles.

Correspondance Anatomique: La Tête.

Symbolique: Symbolise le Feu originel qui se manifeste  l'entrée du Printemps, le jaillissement des forces brutes de la vie.

L'effort et l'élan nécessaires aux jeunes pousses pour qu'ils apparaissent et que les bourgeons soient enfin visibles, sont deux qualités inhérentes au premier signe du zodiaque qui révèlent en effet l'effort pour naître, pour apparaître, et l'élan vers la vie, le rut des animaux. Le rythme vital, sous ce signe, est celui d'un bond en avant, d'une accélération. Commencement, renouvellement, propulsion, impulsion, jet, éclatement, explosion...; C'est le souffle du feu prométhéen, ce feu à la fois créateur et destructeur, aveugle et généreux, chaotique et sublime,

Le signe du Bélier représente une poussée irrépressible vers le futur, une projection en avant, une émergence, un enthousiasme qui frise parfois l'inconscience ou qui repose sur une ignorance absolue des risques encourus.

Dans le signe du Bélier, le passage a l'acte est immédiat. L'affirmation de soi, la combativité, la vision, l'acte créateur, les instincts primaires, l'audace, l'héroïsme, l'intrépidité, mais aussi, l'agressivité, l'aveuglement, les idées fixes, l'irréflexion, la précipitation, l'impulsivité, la violence destructrice sont des caractéristiques du signe du Bélier.

C'est le signe pionnier du Zodiaque, celui qui ose aller le premier là où nul n'est encore allé, car sa folie visionnaire le pousse parfois vers un nouveau monde.

Cette nature est d'essence Martienne. Elle représente avant tout la lutte pour la vie au stade de la sélection naturelle où règne la loi du plus fort.

C'est toute la formidable montée de la sève du printemps qui transparaît dans les aspirations et les comportements du Bélier. 

Le natif du Bélier est de nature préoccupé. Son élément, le feu le destine à prendre l'initiative et à agir impulsivement. Chaque concours de la vie est pour lui une guerre dans laquelle il s'engage. Pour chaque combat mené, le Bélier fonce tête baissée vers la victoire !

Le natif de ce signe n'hésite pas à prendre l'initiative et réagit de façon instinctive agissant activement. L'imagination n'est pas son fort et l'une de ses seule peur est celle de l'avenir. Son angoisse peut parfois prendre le dessus, c'est pourquoi il aime être actif.

Avec la signature Mars-Soleil, ce Primaire est, à l'image de l'animal dont toute la force est concentrée dans la masse crânienne en avant, projeté vers l'avenir qu'il aborde avec une certaine puissance de choc ( d'où le rapport du Bélier avec la tête).

Il vit de projets, se lance dans des aventures, sème, mais laisse souvent récolter les autres.

le Bélier est le signe le plus masculin, ce qui correspond à l'animal-type (Bélier) qui est un hypermâle. La primarité s'associe chez lui à l'activité et à  l'émotivité, ce qui en fait un Colérique assez pur. Il est même souvent sur-émotif. L'intelligence est du type Intuition ( Introvertie ou Extravertie).

Destinée: Prédisposition à l'aventure, aux accidents, aux luttes, combats, rivalités, procès, dépenses excessives, coups de foudre, passion dévorantes; tendance à la vie bruyante, instable, palpitante, fiévreuse, aux excès et désordres; propice à l'affirmation d'une personnalité pour tracer une voie nouvelle, jouer un rôle de guide, d'entraîneur, d'éclaireur, de novateur, de précurseur, de chef.

L'exemple de Henri II - Le seul roi français qui ait une forte marque Bélier par l'occupation du Soleil, de la Lune et de Vénus -montre qu'une dominante planétaire contraire au signe tend à en annihiler ou en transformer l'empreinte. De fait, le Saturnien Henri II est un piètre Bélier, un Bélier Inhibé. On le voit, dauphin, prendre une attitude frondeuse vis-à-vis de son père François Ier et, une fois couronné, rompre avec les manières de celui-ci. Sans doute est-il aussi d'un courage indomptable, amoureux des chasses, des chevauchées et des tournois. Mais le conflit Saturne-Bélier en fait un faible, un timide, un irrésolu qui se bute pour donner l'illusion de la décision et de l'autorité, un soumis qui se laisse gouverner. Sa destinée porte davantage la marque du signe: son règne commence dans la fumée des bûchers et dans les clameurs des martyrs héroïques qui inaugurent les guerres de religion; Il débute aussi par le duel  Jarnac-La-Châtaigneraie pour finir par l'accident mortel à la tête du coup de lance de  Montgomméry ( tendance dissonante du Bélier affecté par Saturne).

         

Biographie de Roi de France HENRI II

Henri II, (Saint-Germain-en-Laye, 31 mars 1519 - 10 juillet 1559 à Paris), deuxième fils de François Ier et de Claude de France fut reconnu duc de Bretagne en 1536, puis couronné roi de France en 1547 à Reims (le 25 juillet) en prenant comme emblème les croissants de lune entrelacés.

Jeunesse

Il est gardé en otage dans une prison d'Espagne de 1526 à 1530 en compagnie de son frère aîné François, dauphin et duc de Bretagne.

Il épouse en 1533 Catherine de Médicis, mais son cœur reste voué à sa maîtresse Diane de Poitiers. Leur liaison devint officielle en 1536.

 Il reste aussi très amoureux d'une des dames de cour, Louise-Marie de Léprouve, dite Fabienne de Lanneau. Il subit indéniablement l'influence de Diane de Poitiers ainsi que, dans un autre ordre, celle d’Anne de Montmorency, le connétable.

Il succède à son frère, mort en 1536, mais ne gouverne pas la Bretagne dont son père garde l'usufruit. Le 9 février 1540, il renonce d'ailleurs à ce titre et investit Henri de la jouissance de son duché, "pour son entretenement", le roi conservant la haute main sur les affaires du duché. Henri n'a en réalité aucune marge de manœuvre politique, son autorité se limite à la nomination de ses courtisans et amis à des charges et des terres en Bretagne. Ainsi donne t-il à sa maîtresse Diane de Poitiers les anciennes terres ducales de Rhuys et de Fougères.

Roi de France

« On l'avait vu commander l'an 1537, l'armée que le roi son père envoyait en Piémont, où il força la Pas-de-Suze, prit Veillane, Rivoles, Montcallier, etc., et remporta divers avantages sur l'armée des Impériaux, commandée par le marquis du Guast. Il commanda aussi l'armée de Roussillon l'an 1542, et assiégea inutilement Perpignan.

L'an 1544 il prit le château d'Emeri, et la ville de Maubeuge. » En 1550, Henri II négocie avec les Anglais le rachat de Boulogne :

« Après son couronnement, ses armes furent d'abord employées au recouvrement de Boulogne en Picardie, d'où les Anglais furent chassés.

 Ensuite, Octave Farnèse duc de Parme, qui avait eu recours au roi contre le pape Jules III et l'empereur Charles Quint, fut cause que la guerre se ralluma entre ces princes l'an 1551. Sienne, l'île de Corse, et les princes d'Allemagne recherchèrent aussi la protection de Henri, qui fut nommé par ces derniers le Protecteur de l'empire, et le Restaurateur de la liberté germanique. Il marcha avec une puissante armée, laquelle en passant se saisit l'an 1552, des évêchés de Metz, Toul et Verdun, et s'avança jusque sur les bords du Rhin. L'empereur fit la paix avec les Princes allemands; et irrité des conquêtes du roi, vint attaquer Metz avec cent mille hommes: le duc de Guise qui était dans cette ville avec l'élite de la noblesse, l'obligea de se retirer le premier jour de janvier 1553. Les Français perdirent Hesdin et Thérouenne; mais les villes de Bouvines, Dinant, avec presque toutes celles du Piémont, furent soumises par eux. Les troupes que le duc de Guise commandait, défirent les Impériaux à Renti le 13 août 1554. Les Français furent vaincus à la bataille de Marcian dans le Siennois le 5 du même mois. Ensuite l'Empereur rechercha la paix, parce que les Français avaient pris Verceil, Ivrée, Casal et Ulpian, et qu'ils soutenaient le pape Paul IV, maltraité par les Espagnols. Philippe II, leur roi, après la démission de Charles Quint, fit ligue avec les Anglais, et amena 40.000 hommes en Picardie, qui en rencontrèrent 18.000 du parti français, et les taillèrent en pièces à la bataille de Saint-Quentin (dite la journée de Saint Laurent, parce qu'elle fut donnée le jour de la fête de ce saint, le 10 août 1557). Les Français essuyèrent une autre disgrâce à la journée de Gravelines; mais cette infortune fut réparée par la prise de Calais, que le duc de Guise emporta le 8 janvier 1558 sur les Anglais, qui tenaient cette place depuis le règne de Philippe de Valois l'an 1347 »

Avec le Traité de Chambord en 1552, il allie la France aux princes protestants d’Allemagne face à Charles Quint.

En 1552, il occupe, grâce au duc de Guise les Trois-Évêchés dont le rattachement définitif à la France ne devait être reconnu qu'en 1648 par les Traités de Westphalie.

Ses armées reprennent, en 1558 la ville de Calais, dernière possession anglaise en territoire français.

Il connait moins de succès à la fin de son court règne. La campagne en Italie qui vise le trône de Naples pour son fils cadet s'annonce bien mais le duc de Guise qui la mène est rappelé en toute urgence en France. En effet, le connétable Anne de Montmorency a essuyé la terrible défaite à la bataille de Saint-Quentin le 10 août 1557. Le duc de Guise prépare la revanche et prend Calais en janvier 1558 puis Thionville en juillet.

Mais de nouveau les armées françaises sont battues à Gravelines par les Espagnols. La route de Paris est ouverte. Henri II réunit alors une armée de 50 000 hommes et se porte à la rencontre de ses adversaires. Stupéfaction, les Espagnols doivent licencier leur armée, faute d'argent. Les deux pays, Espagne et France, conviennent d'un traité de paix signé le 2 et 3 avril au Cateau-Cambrésis. Henri II restitue à Philippe II toutes ses possessions italiennes dont le Piémont et Savoie, pourtant occupée depuis 30 ans.

Ce traité contrarie l'entourage du souverain français : en effet les armées françaises avaient brillamment terminé l'année 1558. Mais Henri II se dégage des guerres pour s'occuper à part entière du problème religieux. Les protestants se multiplient depuis 1520 et Henri, fervent catholique a pris de sévères mesures à leur égard : édit de Chateaubriand en 1551 qui donne toute autorité aux officiers pour chasser et expulser les protestants, puis édit d' Ecouen en 1557.

Mort et postérité

Le 30 juin, à Paris près de l'actuelle place des Vosges, célébrant le mariage de sa fille Elisabeth avec Philippe II d'Espagne, il combat contre Gabriel de Montgomery, capitaine de sa Garde écossaise, qui le blesse d'un coup de lance dans l'œil. Malgré les soins des médecins et chirurgiens royaux dont Ambroise Paré, autorisé à reproduire la blessure sur des condamnés afin de mieux la soigner, et de Vésale, envoyé de Bruxelles par Charles Quint, il meurt dans d'atroces souffrances le 10 juillet 1559.

En 1546, l'astrologue Nostradamus avait mis en garde la reine. Le souverain « devait éviter tout combat singulier aux environs de la quarante et unième année ». Henri II venait d'avoir quarante ans.

Son règne, souvent considéré comme fade, à l'image de sa personnalité, vit néanmoins la défaite de Charles Quint, contre qui son père François Ier avait combattu sans succès. Il est aussi annonciateur des Guerres de religion à venir.

Son fils aîné, âgé de 15 ans, François II lui succéde.

A la différence de son père, François Ier, Henri II était d'une nature taciturne. Selon le Vénitien Dandolo, il riait rarement « au point que nombre de ceux qui sont à la cour assurent ne l'avoir jamais vu rire une seule fois ». Il cultivait davantage son corps que son esprit.

Ronsard l'a célébré dans Les Hymnes de 1555. Le poète avait déjà écrit une Avant-entrée du Roi très chrestien à Paris pour l'entrée solennelle du 16 juin 1549.

Enfants

Il eut avec Catherine de Médicis dix enfants dont trois morts en bas âge :

François (1544-1560), roi de France de 1559 à 1560 Élisabeth (1545-1568), épouse Philippe II d'Espagne (1559) Claude (1547-1575), épouse en 1559 Charles III de Lorraine Louis (1549-1550), duc d'Orléans Charles (1550-1574), roi de France de 1560 à 1574 Henri (1551-1589), roi de France de 1574 à 1589 Marguerite (1553-1615), épouse Henri IV de France en 1572 François (1555-1584), duc d'Alençon puis d'Anjou Victoire et Jeanne (1556)

Il eut également des enfants illégitimes:

Diane de France (1538-1619), épouse de François de Montmorency, puis duchesse d'Angoulème (de Filippa Duci)

Henri duc d'Angoulême (1551-1586), gouverneur de Provence en 1580 et grand prieur de France (de Jane Stuart)

Henri comte de Saint-Rémy (1557?-1621), ancêtre de Jeanne de la Motte Valois (de Nicole de Savigny)

Citation

« Reste à avoir bon cœur et ne s'étonner de rien », écrivit-il après la bataille de Saint-Quentin remportée par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie.

 

 

 

 

 




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